#ArcadeforGood - LE BLOG

Pourrais tu te présenter et présenter ton parcours, en tant qu’artiste mais pas que, ton parcours de vie aussi ?

Je vis au sud de Clermont-Ferrand, en Auvergne. 
J’ai d’abord été co-fondateur d’une agence digitale où pendant 15 années j’ai connu différentes fonctions, de graphiste à directeur de création. 
J’aime apprendre en expérimentant et me suis essayé à pas mal de disciplines créatives : typographie, design graphique, illustration, 3D, motion design, … mon travail principal étant le plus souvent centralisé sur la direction artistique.

Depuis 2015, je développe mon univers visuel, en atelier et sur les murs. 
Mon travail est régulièrement exposé en France comme à l’étranger. Je partage ma vie entre direction artistique et création en atelier. J’essaye de trouver un équilibre et une ligne directrice dans une multitude de projets. 

Pourrais-tu nous parler de ton approche artistique de façon générale ?

Étant dans un processus d’expérimentation récurrent, j’utilise de nombreuses techniques, toujours au service du sujet de mes différentes séries. 
J’utilise des outils digitaux (2D,3D, vidéo, …) aussi bien que différentes méthodes de peinture (huile, acrylique, aquarelle, encre de chine, ) sur différents supports (toile, aluminium, bois, murs, ou écrans).
J’apprends par mes échecs, et mon thème de travail principal est la solitude contemporaine (« alone together ») et ma vision de sociétés à bout de souffle, en fin de cycle, et d’individus en quête de nouveaux paradigmes, aussi bien dans leurs vies personnelle, professionnelle, et leurs environnements social et familial. 
Je réalise un travail sur la dualité de l’individu, ses tiraillements, contradictions. 
Je m’intéresse aussi à l’architecture d’après guerre, au mouvement brutaliste, aux attentes du modernisme – et son désenchantement -. 
Je m’intéresse à différents mouvements : constructivisme/suprématisme, Bauhaus, Dada, Modernisme, Cubisme, Abstraction minimal, art optique, street-art, tout comme au pixel-art ou à la réalité augmentée.
J’ai dessiné avec une souris avant de créer avec des pinceaux. 

Qu’est ce qui t’a motivé à collaborer avec Puls Impact et réaliser cette œuvre pour une borne d’arcade engagée ? Que représente ton œuvre ?

Pour moi c’était assez évident car j’ai commencé à dessiner sur les premiers ordinateurs 8 bits et 16 bits, et même si je ne suis pas un gamer, je me suis toujours intéressé à l’art « vidéoludique ». 
Je ne suis pas forcément dans la nostalgie et j’aime regarder ce qui sort, les univers développés par les créateurs indépendants en particulier. Je trouve le projet Puls Impact singulier et pertinent, une nouvelle vision pour réunir les individus, certes autour d’écrans, mais dans une optique de consommation différente, et d’enjeux solidaires.

Mon oeuvre intitulée « platformer » est une retranscription (une ode) aux jeux de plates-formes, dans mon univers visuel. Certains jeux de plates-formes ont accompagné mon adolescence et m’ont visuellement influencé fut un temps, je pourrais citer Rainbow Islands, Turrican, Rick Dangerous.. des titres pas forcéments connus mais qui valent le détour. 

Quels sont tes projets en cours et prévus ?

Un certain nombre d’expositions, d’éditions, de commissariats d’expos, des collaborations. Le mieux c’est de suivre tout cela sur facebook.com/squizzato pour connaître mon actu.